Ouvert en 1997, le centre minier de Tiébaghi a adopté les meilleurs pratiques en termes de gestion minière, de protection de l’environnement et de respect des communautés locales. Situé à 10 km du village de Koumac, sur la côte ouest de la Nouvelle-Calédonie, ce site a tiré avantage des retours d’expérience de la SLN et d’Eramet, notamment en ce qui concerne l’optimisation des ressources, grâce à la mise en place d’une unité de traitement des minerais inspirée de celle de Népoui. Tiébaghi représente ainsi un modèle de mine responsable.

UN PEU D’HISTOIRE…

Du chrome au nickel : 149 ans d’histoire
Le massif de Tiébaghi (9700 hectares) et son vieux village minier sont célèbres depuis 1875 grâce à l’extraction du cobalt en petites galeries et, plus tard, à l’exploitation du chrome (à ciel ouvert et en souterrain) jusque dans les années 1950. En 1965, des gisements de nickel sont découvert sous une épaisse cuirasse de roche. Les explorations et investigations débutent dans les années 70 et la réouverture de la mine s’effectue dans les années 80 par INCO.
De gros investissements sont réalisés dans les années 2000 afin d’augmenter la production de l’usine de Doniambo. Ainsi, le centre minier de Tiébaghi se voit doté d’installations permettant de satisfaire le programme de développement. Une Unité de Traitement du Minerai (UTM), une laverie inspirée de celle de Népoui-Kopéto, et la construction d’un bord de mer mécanisé avec un convoyeur de 1,8 kms sortent de terre, en marge d’une augmentation de capacité de la mine (Ateliers et Engins Mobiles). Plus tard, des investissements seront réalisés dans le pilotage des flux ou encore l’instrumentation.
Le centre minier de Tiébaghi fait partie de la SLN, entreprise fondée en 1880. S

Si vous voulez en savoir plus sur l’histoire de la SLN, consultez nos publications.

De l’exploitation à l’expédition du minerai.

Deux gisements sont en exploitation : « Alpha » exploité depuis 1997 et « Dome » ouvert en 2010. La réalisation des travaux préparatoires puis l’extractions sont réalisés grâce à une flotte de d’engins, composée de pelles hydrauliques, tombereaux (65T, 100 T), bulldozer, chargeuses… Après leur extraction, les divers matériaux sont transportés soit vers les verses lorsqu’il s’agit de produits stériles, soit vers les plateformes de minerais.
Il existe 2 types de minerai sur Tiébaghi : le minerai haute teneur (directement roulé par camion jusqu’au bord de mer) et le minerai moyenne teneur (traité dans l’UTM) transformé en pulpe, acheminé par tuyau hydraulique jusqu’à l’usine aval.
L’UTM , véritable prototype
Adaptée au type de minerai de Tiébaghi, la taille des grains traités est beaucoup plus fine qu’à Népoui. Elle est capable, en consommant moins d’énergie, de traiter et d’enrichir un minerai d’une teneur en nickel très basse et permet d’accroître de manière conséquente la durée de vie de l’exploitation.

Tiébaghi dispose d’un convoyeur en mer long de 1,8 km dont 1,3 km sur la mer. Cette installation permet de préserver les récifs frangeants.

300
salariés (18% de femmes)

250
sous-traitants et emplois indirects
locaux pour
150
emplois indirects

Tiébaghi, inscrite dans une politique de développement durable.

La norme ISO 14 001 certifie que le Centre est inscrit dans une démarche d’amélioration continue pour la protection de l’environnement.
A Tiébaghi, la revégétalisation est pratiquée aussitôt l’extraction du minerai réalisée. De grandes surfaces peuvent être revégétalisée grâce à la quantité de top soil disponible.
Pour la SLN, il est nécessaire de compenser les impacts de l’exploitation minière passée, des feux de forêt ou encore les ouvertures de layons de prospection. C’est pourquoi nous nous sommes engagés à fournir annuellement des plants (une centaine de plants d’ERM et une centaine de plants d’espèces pionnières destinées à la revégétalisation des sols nus par an), à réaliser les plantations et assurer leur suivi. Une convention signée avec l’association du vieux village de Tiébaghi (ASPMHNC) permet à l’association d’agir pour la sauvegarde d’espèces rares et menacées sur le massif de Tiébaghi. Elle contribue à enrichir la connaissance de la flore de Tiébaghi, à sauvegarder et à conserver les espèces rares et menacées.

Quelques chiffres
3 verses à stériles contrôlées
31 instruments de suivi
1300 m de convoyeur en mer pour protéger les récifs frangeants
850 hectares de conservatoires de biodiversité

Empreintes positives sur la commune de Koumac et ses alentours.

La SLN accompagne la commune de Koumac dans ses défis liés à la diversification économique, l’emploi et l’environnement. ​Des accords passés avec la commune, en relation avec la Grande Chefferie de Koumac, ont permis de réaliser des équipements en concertation avec les populations locales.
Des conventions tripartites passées entre la commune de Koumac, la province Nord et la SLN ont notamment permis de participer au financement des constructions de la médiathèque, de la chambre funéraire, du groupement scolaire Bwadouvalan, à la viabilisation du lotissement Siquiéros, l’AEP des Grottes, le lotissement de Tougoupe…

Autres réalisations :
– Soutien au projet d’adduction d’eau potable de la région de Paagoumène et de Chagrin
– Extension du port de Pandop
– Financement d’études pour la mise en oeuvre d’une pépinière coutumière et communale
– Participation à la construction du faré de l’hôpital
– Financement d’une maison commune
Participation aux évènements communaux …

En savoir plus :

Le vieux village peut être visité en s’inscrivant auprès du Point Information de Koumac :
https://www.mairie-koumac.nc/point-information-tourisme 
Tel +687 42 78 42.